Sorti initialement en 1987, Le bûcher des vanité, The Bonfire of the Vanities, vient d’être réédité en livre de poche. Retour sur un roman qui avait fait l’objet de critiques flamboyantes et unanimes à son époque.
L’auteur :
Tom Wolfe est né le en Virginie et mort le à Manhattan. Il était journaliste, essayiste et écrivain. Le bûcher des vanités est son premier roman.
Le titre du roman :
Le titre fait référence au Bûcher des vanités, qui a eu lieu en 1497 à Florence en Italie, quand la ville était sous le règne du prêtre dominicain Jérôme Savonarole. Il a ordonné que des objets que l’Église considérait comme immoraux tels que les cosmétiques, les miroirs, les livres et l’art soient brûlés. Le titre du livre est une référence aux vanités de la société new-yorkaise des années 1980 .
L’histoire :
Sherman McCoy est si imbu de sa personne qu’il s’est auto proclamé « Maître de l’Univers ». Il est un tracer richissime chez Pierce and Pierce de Wall Street. Son assurance et sa suffisance volent en éclat lorsque, avec sa maîtresse au volant, sa Mercedes percute et blesse mortellement un jeune homme noir dans le Bronx. L’histoire de la chute de McCoy est racontée aux côtés de celles de trois autres hommes, tous caractérisés par leur ambition démesurée et leur vanité : un journaliste de tabloïd alcoolique désespéré de ne pas tenir un scoop, un pasteur avide de pouvoir et un procureur désireux d’impressionner une ancienne jurée, Miss Shelly Thomas.
Ce que j’ai aimé :
Wolfe décrit de façon incisive le New York des années 80 et donne vie à une ville pleine de tensions raciales et empreinte d’ego. Les univers contrastés de McCoy et de sa victime, Henry Lamb, sont dépeints avec une grande subtilité : Park Avenue riche et blanche contre le Bronx pauvre et noir.
L’interview de Tom Wolfe en 1988 :
>>Le bûcher des vanités est disponible à la bibliothèque de Place des Arts.
Mise à jour : 21 février 2025
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