Après 11 jours d’effervescence, le Festival de Cannes s’est achevé samedi 27 mai, dans la grande salle Lumière du Palais des Festivals, où le jury présidé par Ruben Östlund a dévoilé le palmarès tant attendu.
Après Virginie Efira, c’est Chiara Mastroianni qui a joué les maîtresses de cérémonie d’ouverture et de clôture.
Du Prix du Jury à l’emblématique Palme d’or, voici les principales récompenses de cette 76e édition
PALME D’OR : Anatomie d’une chute de Justine Triet
Ce film est le récit du procès d’une femme écrivain accusée d’avoir tué son mari. L’action se déroule dans un village de la vallée de la Maurienne, en Savoie.
La réalisatrice Justine Triet devient la troisième femme et la deuxième française de l’histoire du festival à recevoir la Palme d’or, après la néo-zélandaise Jane Campion, en 1993, pour La Leçon de piano et la française Julia Ducournau, en 2021, pour Titane.
Coécrit avec Arthur Harari, le film est interprété par l’Allemande Sandra Hüller pour le rôle principal de la veuve mise en accusation, avec également Swann Arlaud, Antoine Reinartz et Samuel Theis dans la distribution. La sortie du film est prévue le 23 août 2023.
Anatomie d’une chute succède à Sans filtre de Ruben Östlund, lauréat l’an dernier.
GRAND PRIX : The Zone of Interest de Jonathan Glazer
The Zone of Interest est un film américano-britannico-polonais réalisé par Jonathan Glazer. Il s’agit d’une adaptation du roman du même titre de Martin Amis.
Le réalisateur montre la vie quotidienne de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz-Birkenau, et de sa famille installée à côté du camp. Une œuvre d’une grande puissance.
PRIX DU JURY : Les Feuilles mortes de Aki Kaurismaki
Le cinéaste finlandais, inspiré comme à ses plus belles heures, met en scène la rencontre entre deux personnages martyrisés par le sort. Une fiction loufoque et inclassable, du meilleur goût.
Prix d’interprétation féminine : Merve Dizdar (Les Herbes sèches)
Merve Dizdar interprète Nuray dans le film réalisé par Nuri Bilge Ceylan.
À 36 ans, elle est la première actrice turque à décrocher ce prix à Cannes.
Palme d’or sur la Croisette en 2014, le réalisateur turc lui a confié le rôle d’une militante blessée dans un attentat et portant une prothèse, qui tente de se reconstruire.
Prix d’interprétation masculine : Kōji Yakusho (Perfect Days)
Kōji Yakusho a reçu le Prix d’interprétation masculine pour Perfect Days de Wim Wenders.
Son visage incarne le cinéma japonais depuis plusieurs décennies. Palmé d’or via L’Anguille de Shōhei Imamura en 1997, on l’a surtout vu traverser le cinéma de Kiyoshi Kurosawa.
Retrouvez le palmarès complet ici.
Mise à jour : 5 juin 2023
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