Humoriste français connu en librairie comme sur les petit et grand écrans, Albert Algoud, grand tintinophile, a publié plusieurs ouvrages sur l’univers de Tintin, à commencer par « Le Haddock illustré, l’intégrale des jurons du Capitaine Haddock », hommage mérité à Hergé pour avoir créé un personnage considérant l’insulte comme un des beaux-arts.
Qui a lu et relu Tintin est forcément familier du Capitaine Haddock, aussi colérique et intempérant que fidèle en amitié et toujours prêt à accompagner, seconder, voire secourir Tintin au gré de ses nombreuses aventures. Il s’emporte plus souvent qu’il ne discourt mais, s’il inonde ses adversaires d’anathèmes, c’est toujours au moyen d’un vocabulaire érudit, jamais vulgaire et très rarement argotique.
Et le lecteur peut s’instruire tout en lisant les emportements du Capitaine qui vont bien au-delà de certains emprunts au langage marin comme : flibustier, marin d’eau douce, tonnerre de Brest ou le célébrissime mille milliards de mille sabords !
En effet, qui sait ce qu’est une bayadère de carnaval, un australopithèque, un bachi-bouzouk, un cloporte, un moujik, un mégacycle, un ectoplasme, un sapajou, un macrocéphale, un cercopithèque, une coloquinte, un zigomar, un amphitryon, un ravachol, un satrape ou encore une anacoluthe ?!
Un lexique spécifique était impérieux pour s’approprier ce vocabulaire pittoresque beaucoup plus littéraire et même grammairien qu’il ne semble au premier abord.
Vous pouvez emprunter cet ouvrage qui définit chacune de ces expressions fleuries à Place des Arts et devenir ainsi incollable auprès de votre entourage.
Mise à jour : 13 août 2025
Laisser un commentaire