Il est rare de refermer un livre avec autant de regrets que « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » tant l’on est pris au sein de l’atmosphère pittoresque et attachante de cette histoire familiale que l’on pourrait prendre pour une fiction mais qui s’est avérée bien réelle.
Une mère dévouée et entêtée parvient à force de foi et de ténacité à faire accomplir l’impossible aux soignants d’un fils né handicapé, incapable de marcher, et qui, contre toute attente, y parviendra à l’âge de 7 ans passés, et redécouvrira d’un autre œil, toujours bienveillant, le monde et ses proches.
Le rire n’est jamais loin des larmes, et inversement, au sein de cette belle et merveilleuse histoire autobiographique, vibrante d’émotion. L’auteur, Roland Perez, y place ainsi au premier plan Esther, sa fantasque et fantastique mère juive, à qui rien ni personne ne peut résister, autant attachée à ses traditions marocaines qu’au mode de vie de son pays choisi : la France.
Ce livre, disponible à la bibliothèque, vient aussi de faire l’objet d’une adaptation à l’écran, réalisée par le cinéaste canadien Ken Scott. Vous pourrez prochainement le visionner via la Médiathèque numérique (VoD), dont l’accès est inclus dans votre adhésion à Place des Arts.
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Mise à jour : 2 avril 2025
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