Date/heure
Date(s) - 26/02/2021 - 12h30 - 14h00

Emplacement
Centre d'Activités Sportives et Culturelles (CASC)

Type : Concert en replay


Dans un répertoire de chansons originales écrites pour elle par Yanowski, Nawel Dombrowsky passe d’un personnage à l’autre, voyageant entre le burlesque et la poésie, le rire et l’émotion. Sociales ou plus personnelles, toujours porteuses de sens, Nawel donne vie à ces chansons avec ses dons de comédienne. Dans une mise en scène qui laisse toute sa place à l’interprétation, elle est accompagnée d’une pianiste-accordéoniste et d’une contrebassiste.

Textes, musiques et mise en scène de Yanowski.

Née à Grenoble d’un père comédien, Nawel est très tôt plongée dans le monde du spectacle et de la musique. Après des études de théâtre et de danse, elle monte à Paris où elle entreprend une formation professionnelle. Elle intègre par la suite des troupes avec lesquelles elle fait ses premiers pas sur scène.
Parallèlement au théâtre, Nawel développe une carrière dans la chanson. Elle débute dans « Fleurs de faubourg », un spectacle sur les grandes chanteuses réalistes. Elle y chante Damia, Fréhel et Piaf. En grande amoureuse du jazz, elle se forme durant un an puis monte un récital avec un Jazz Band New-Orleans de huit musiciens. Le dernier tour de chant qu’elle crée, accompagnée cette fois-ci d’une pianiste, balaie la chanson française de Ferré à Juliette. Elle chante également dans le plus mythique cabaret de Paris « Le Lapin Agile » sur la Butte Montmartre.
Après avoir joué au théâtre et interprété des répertoires de reprises, Nawel décide d’avoir son propre répertoire de chansons. C’est après la rencontre avec le grand poète Yanowski, du célèbre duo « Le Cirque des Mirages », qu’elle se met à rêver à une collaboration. La plume de Yanowski poétique, drôle et acérée correspond à son désir d’interprète. Ensemble, ils créent le spectacle « Les Femmes à la cuisine » dont il écrit et compose les chansons.
Parfois tendres et émouvantes, burlesques et loufoques, sociales ou engagées, elles sont toujours porteuses de sens, teintées de poésie et empreintes de la grande tradition de la chanson française à texte.
Avec ces chansons, Nawel arrive en finale du Tremplin « A nos chansons » en hommage à Nougaro en 2020, sur 147 candidatures à la base.

Petit-fils d’un anarchiste espagnol par sa mère, vaguement slave par son père, Yanowski grandit dans la bohème parisienne au milieu des saltimbanques, guitaristes, danseurs de flamenco, bateleurs en tout genre, que fréquentent ses parents. Mis au piano classique à l’âge de 6 ans, il se nourrit de littérature fantastique et se passionne pour les récits d’aventure (Jack London, Stevenson, Conrad...). A dix-sept ans, il quitte le lycée pour effectuer des voyages au Mexique et au Guatemala ; il en revient fort marqué. Ses expériences lui apportent de quoi enrichir sa création artistique. Il étudie ensuite la philosophie et compose en même temps des centaines de chansons naturalistes et fantastiques.

C’est lors d’un voyage à New York qu’il rencontre Fred Parker et fonde avec lui « Le Cirque des Mirages » (CD disponibles à Place des Arts). Ce duo de cabaret expressionniste, aussi énergique que poétique, rencontre rapidement un public avec de nombreuses scènes parisiennes et des théâtres partout en France et festivals. En 12 ans, ils donnent plus de 1200 concerts.

Nolwenn tombe dans la musique très jeune, grâce au piano qu'elle apprend au conservatoire dès l'âge de 4 ans. Puis à l'adolescence, elle commence l'accordéon, et s’initie au chant. Très vite elle s’accompagne en poussant la chansonnette dans la rue.
Nolwenn fait ensuite ses armes en intégrant plusieurs compagnies parisiennes entre 2013 et 2016. En autodidacte, c'est sur scène qu'elle apprend les métiers de musicienne, comédienne et chanteuse. Elle joue dans de nombreux spectacles musicaux dont une adaptation de « Nadja », » d'André Breton, mis en scène par Bernard Havette. Dans « A quoi ça sert l'amour », mis en scène par Jean Philippe Azéma, elle joue de l’accordéon et chante. Elle intègre en 2014, la troupe des « Visites Spectacles de Paris » en tant que comédienne et participe au spectacle « Accordez-moi Paris ». En 2016 elle accompagne Caroline Ferry dans son spectacle sur François Morel qui se jouera à l’Essaïon.
En 2015, elle fait la rencontre de Nawel Dombrowsky en intégrant le spectacle « Fleurs de Faubourg » en tant qu'accordéoniste. Un coup de foudre artistique et amical fait qu'elles travailleront ensemble sur d'autres projets. En 2018, elle l’accompagne au piano dans « Ode à la chanson, de Ferré à Juliette » et en 2019, elle signe les arrangements du spectacle « Les Femmes à la cuisine » et co-compose certains morceaux. Elle sera également sur scène au piano et à l’accordéon (jouant parfois des deux en même temps).
Nolwenn quitte Paris pour s'installer en Drôme Provençale avec son compagnon Maxime Tritscherger, guitariste de jazz qui va lui apprendre les bases du swing.
En 2019, elle crée, en tant que guitariste, chanteuse et arrangeuse, un trio de swing vocal : « The Memory Box » qui va entrer en studio fin 2020 pour leur premier album.

Contrebassiste et compositrice, elle obtient le premier prix de contrebasse classique au conservatoire de Chambéry.

Elle se forme aussi en jazz et musiques improvisées auprès d’Henri Texier, Jean-François Jenny-Clarke, Bojan Z, Nelson Véras, et Joëlle Léandre. Elle accompagne des musiciens sur des styles de musiques traditionnelles des Balkans, latines, africaines et chanson française. Elle a fait partie du collectif « Mon Côté Punk » avec La Rue Ketanou et Loïc Lantoine, et a partagé la scène de musiciens de jazz tels que William Gallison, Daniel Huck, Leonardo Montana, Fabien Marie, Julio Laks, Sylvain Clavier...

Dans la région Grenobloise depuis quelques années, elle fait partie des groupes Electra-voice (avec Christine Vallin, Gaby Shenke, Erwan Bonin), Freyja (avec Catali Antonini, Gaby Schenke, Yanni Balmelle), Rocket Man (avec Gildas de Saint Albin, Laurent Ragni, Salvatore Lunetta), Les Femmes à la cuisine (avec Nawel Dombrowsky, Nolwen Tanet), Spring trio (avec Frédéric Vauthier, Pascal Mériot), J’ai 3 amours (avec Stéphanie Roche, Mélanie Favre).

En parallèle, elle compose pour le spectacle musical jeune public « le Musée des Princesses moches » ainsi que pour des productions à l’image en collaboration avec des réalisateurs de courts-métrages et films d’animation. Elle a participé au Kino Off Court de Trouville en 2019.

Née de parents à la fibre artistique, Mélanie baigne dans la danse, la peinture, les arts plastiques, la sculpture, la forge, la musique et le théâtre dès son plus jeune âge.
Sa pratique musicale débute à l'âge de 4 ans aux côtés de la pianiste, violoniste et compositrice Evelyne Counil, qui lui enseignera le piano classique et les bases du solfège pendant 7 ans. Elle déménage ensuite à Toulouse à l'âge de 11 ans et commence à s'essayer à la batterie après qu'un parent ait amené une vieille batterie chez elle. Après plusieurs mois, elle décide de prendre des cours à l'Ecole Agostini de Toulouse, dans laquelle elle restera 3 ans. Après son bac, elle poursuit des études de physique-chimie à l'université Paul Sabatier de Toulouse, jusqu'à l'obtention d'un Master en Physique du Vivant en 2017.

Pendant ses années d'études, elle continue sa formation musicale principalement auprès de Mathieu Lescuyer, qui la formera jusqu'à son entrée en formation professionnelle à l'American School of Modern Music de Paris à la rentrée 2017. Lors de ces 3 ans de formation, elle apprend de façon approfondie l'harmonie jazz et classique, le travail de l'oreille, l'arrangement, la composition, le jeu en groupe, et les bases de la musique assistée par ordinateur.

Elle sort diplômée de l'ASMM fin 2020, et continue actuellement de se former et de travailler sa technique instrumentale à l'Ecole de batterie Boursault, à Paris. Elle travaille aux côtés de divers artistes en devenir dans plusieurs types de formations (duo, trio, quartet) basées principalement à Paris.

Le replay :

  • Bonus : regardez et écoutez le clip officiel

Mise à jour : 14 octobre 2022